Vendredi 23 octobre, Eric nous a quitté laissant un vide immense au sein de notre famille si unie.
Depuis, nous avons reçu des dizaines d’attentions et de messages qui, chacun à leur façon, témoignent de l’affection que vous lui portiez.
Mercredi après-midi, nous lui avons rendu un dernier hommage au TCC . La cérémonie, qui s’est déroulée en comité restreint du fait du contexte sanitaire nous a permis de formuler les mots que nous n’avions pas eu le temps de lui dire. De nouveau, chacun des témoignages chaleureux prononcés, des anecdotes racontées et des remerciements lui étant adressé prouvent à quel point il était aimé.
Nous souhaitons prolonger et partager avec ceux qui n’ont pu se joindre l’hommage rendu à notre père et mari en postant sur cette page les photographies et musiques diffusées mercredi.
Pendant la cérémonie civile au TCC nous avons diffusé des morceaux qu’Eric aimait beaucoup. Nous voulions en partager certains avec vous.
CONVIVIAL, FAMILLE, SOURIANT, GOURMET, JUSTE, ÉLEGANT, CURIEUX, SENSIBLE, FIDÉLE, CULTIVÉ, FIDÈLE, BAROUDEUR, GENEREUX, BOUDEUR, BEAU, EXIGEANT, TOLÉRANT, ORGANISÉ, GÉNÉALOGIE, ACCUEILLANT, RASSURANT, BAVARD, DIGNE, JOYEUX, SOCIABLE, CHALEUREUX, DISCRET, JOVIAL,DISSERT, ATTENTIONNÉ, ATTENTIF, COURAGEUX
sont les mots qui nous font penser à notre père et mari. Ce sont aussi les mots qui sont le plus revenus pour définir Eric dans tous les témoignages reçus ces derniers jours.
MERCI
Nous sommes extrêmement reconnaissants de l’aide apportée depuis vendredi par les membres du comité du TCC et son président Bernard Heimendinger.
Enfin, nous, sa femme et ses enfants, tenons à remercier chacun d’entre vous pour votre présence et vos pensées si précieuses ces derniers jours mais aussi tout au long de la maladie d’Eric.
Nous avons choisi de vous partager un court extrait des notes qu’Eric nous a laissé, il permet de mieux comprendre son état d’esprit ces dernières années.
Me voici entré dans un autre rythme, bien plus calme, centré sur notre vie quotidienne.
De toute manière je suis bien plus lent; enfin ce n’est pas tout fait ça: mes pensées vont à leur rythme habituel mais le corps ne suit plus: étrange sensation! Parfois j’oublie pendant quelques secondes que je ne parle plus et j’essaie….et là ce n’est pas joli joli.
Depuis que les premiers symptômes se sont déclarés, je suis étonné de la «facilité» avec laquelle je me suis adapté à cette mort lente, même si ce n’est pas de gaité de cœur. Il faut croire que la présence, l’engagement et l’amour de ma belle me soutiennent. Et puis j’ai le bonheur de découvrir à quel point nos enfants sont d’une attention de tous les instants, chacun à sa façon. Je dis nos enfants mais je devrais bien sûr y inclure les pitchounes, qui soit dit en passant me font bien rire avec leur «j’imite grand-père», la grande tribu familiale dont Fafou et Agnès et les amis: de fait je ne suis que rarement seul et toujours accompagné par leurs présences. »